Martinique - St PIERRE

Notre séjour en Martinique touche à sa fin… Encore quelques jours dans la région de St Pierre où nous sommes arrivés hier en fin de matinée après une navigation vent de travers à bonne vitesse, et nous mettrons le cap sur la Guadeloupe avec probablement une escale en Dominique au passage.

On dit que la Martinique est l’île des Revenants car tous ceux qui y viennent n’ont de cesse d’y retourner… J’ai le sentiment que ce dicton est vrai car cette île m’a vraiment conquise par la diversité de ses paysages, sa douceur de vivre et la gentillesse de ses habitants… Je compte bien y revenir un jour, il reste tant de choses à découvrir !

Kat et sa petite famille nous ont quittés il y a tout juste une semaine, et Julien est reparti sur Paris vendredi soir avec Aurore et Marin. Nous nous retrouvons à présent en tête à tête, Haliotide est étrangement silencieux!

Le mouillage dans la rade de St Pierre est très calme, pas de houle, une mer plate, peu de bateaux par rapport à son importance puisqu’il s’étire sur plus d’un mille du Nord au Sud. Nous avons ancré au sud de la cathédrale, au pied des falaises surmontées par une petite statue de la Vierge, en bordure de la plage de sable noir.

Ici pas de résidences tape à l’œil les pieds dans l’eau, mais au contraire une succession de constructions hétéroclites, certaines dans un état de délabrement apparent mais avec des petites touches de déco personnelle qui leur confèrent beaucoup de charme.

La ville en elle-même est à cette image, c’est la plus ancienne localité de Martinique, située au nord-ouest de l’île et dominée par la Montagne Pelée dont les versants sont très verdoyants. Elle garde des vestiges de la terrible éruption du 8 mai 1902 dont les nuées ardentes ont recouvert la ville à 500 kms/h, dévastant tout sur leur passage.

St Pierre n’a jamais retrouvé sa splendeur d’antan, et vit pour l’essentiel de la pêche et du tourisme. Les petites habitations sont bâties sur les anciens fondements de la ville détruite, dont on trouve des ruines éparses ici et là, ultimes témoins de la grandeur passée de cette première ville de la Martinique que l’on surnommait « le petit Paris des Antilles ». Autre souvenir de ce cataclysme, de nombreux navires coulés dans la rade dont on peut visiter les épaves en plongée.